Si l'europe est réticente quant à l'exploitation des gaz de schiste, elle ne fera pas la fine bouche lorsqu'il s'agira d'en importer d'ailleurs: l'Algérie est sur le point d'ouvrir les bras aux exploitants qui se frottent les mains de ne pas avoir contre eux d'opinion publique audible…
Encore une preuve que profit et démocratie ne font pas bon ménage!
Il n'y a pas que le film Gasland pour rapporter de graves problèmes avec l'exploitation des gaz de schiste. Regardez plutôt cet extrait du journal de TF1:
Les députés Verts genevois s'inquiètent de l'impact sur les nappes phréatiques et les émissions de CO2 imputables à l'extraction de gaz de schiste, comme l'interpellation ci-dessous à gauche le montre (voir également la pétition transfrontalière qu'ils ont lancée)
Ce dossier est très complet sur divers aspects techniques, et curieusement totalement muet sur les techniques employées pour récupérer les hydrocarbures visés, comme le montre cet extrait de la page 13:
Le rapport se contente d'affirmer "ne pas avoir recours à la fracturation hydraulique": si Egdon est prête à investir 8 millions d'Euros en 2012 ou en 2013, qu'elle ne nous fasse pas croire qu'elle n'a pas de détails techniques à fournir…
On pensera plutôt qu'elle attend que la loi cesse d'interdire la fracturation hydraulique pour les publier.
Sur le site du ministère du développement durable, on trouve la liste des permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux en cours de validité, validés par la remise de leur rapport au gouvernement dans les délais (30 septembre). Les dossiers pdf sont joints.
En revanche, il n'y a pas de détails fournis par les sociétés titulaires des permis sur la technique employée pour rechercher des hydrocarbures, si ce n'est, comme le demande la loi pour autoriser les forages de ne pas avoir recours à la fracturation hydraulique.
Mais peut-être suffirait-il de l'appeler autrement?
Nom
Numéro
Société
*Documents reçus en application de l’article 3-1 et reçus avant le 13/09/11